Après avoir vendu en 2020 à Bagdad un système de surveillance aérienne composé de quatre radars Ground Master 400, Thales va signer un nouveau contrat de l’ordre de 600 millions d’euros pour la vente de systèmes C4I équipés de radars de moyenne portée GM200.
L’acquisition par l’Irak de quatre radars GM403, proposés par le groupe français Thales et d’un centre de contrôle avait été officiellement confirmée le 24 juillet, lors de la pose de la première pierre du futur Centre des opérations du Commandement de la défense aérienne irakienne. Ainsi, les forces irakiennes ont reçu quatre radars 3D de défense aérienne à longue portée GM403 mais elles recevront aussi, dans un second temps, douze radars à moyenne portée GM200.
Comme l’explique Thales, basé sur l’architecture du GM400α, le GM200 permet « de détecter et de poursuivre simultanément des objectifs évoluant de basse à très haute altitude, dans tous les types d’environnement » ainsi que « d’assurer la coordination des systèmes de défense aérienne, allant des systèmes VSHORAD [Very Short Range Air Defense] à très courte portée, jusqu’aux systèmes SHORAD à courte portée ».
Le ministre irakien de la Défense, Juma Enad Saadoun, a précisé que l’Irak allait compléter son dispositif de surveillance aérienne avec au moins deux radars TPS-77, fournis par l’américain Lockheed Martin. L’objectif des autorités irakiennes est de permettre à ses forces armées d’assurer une couverture radar de l’ensemble du territoire.
Disposer de capacités de détection est une chose… Encore faut-il avoir les moyens pour intervenir. D’où le souhait de Badgad, exprimé par M. Enad, de se procurer des Rafale, voire des systèmes de défense aérienne franco-italiens SAMP/T [Sol Air Moyenne Portée / Terrestre, encore appelé « Mamba »], produits par le consortium Eurosam, formé par Thales et MBDA.