La production à Kirkouk progresse mais le blocage sur les exportation se poursuit

La compagnie nationale irakienne North Oil Company (NOC) a augmenté sa production de pétrole brut dans le gouvernorat de Kirkouk à plus de 360 000 barils par jour.
(bpj). La North Oil Company (NOC), dont les origines remontent à la création de l’Iraq Petroleum Company (IPC) dans le gouvernorat de Kirkouk en 1929, cherche à augmenter encore la à 400 000 bpj d’ici à la fin 2024. Cette augmentation est attendue suite au développement et à la réhabilitation de plusieurs puits de pétrole dans les champs affiliés à la NOC par la Iraqi Drilling Company.

Au total, 150 000 bpj de la production actuelle de Kirkouk sont livrés aux raffineries gouvernementales de Baiji et de Dora, tandis que 100 000 bpj 100 000 bpj supplémentaires sont destinés à d’autres raffineries. Le reste est géré selon les exigences de la de l’entreprise, selon la source.
Entre-temps, l’impasse entre l’Irak et le Kurdistan se poursuit et les exportations de pétrole de la région semi-autonome du deuxième producteur de l’OPEP continuent d’être interrompues. Les compagnies pétrolières opérant au Kurdistan refusent de modifier leurs contrats avec la région, ce qui a conduit à une impasse dans les discussions sur la reprise des exportations de pétrole du Kurdistan, a déclaré en mai le Premier ministre irakien, Mohammed Shia Al-Sudani.

Les exportations de pétrole brut en provenance du Kurdistan sont interrompues depuis plus d’un an, après avoir été fermées en mars 2023 en raison d’un différend sur la question de savoir qui doit autoriser les exportations kurdes. En novembre 2023, la société norvégienne DNO, l’une des six compagnies pétrolières active au Kurdistan, avait demandé l’autorisation d’exporter. L’Association de l’industrie pétrolière du Kurdistan (APIKUR) avait alors déclaré que que les compagnies pétrolières internationales opérant au Kurdistan ne produiraient pas de pétrole pour l’exportation tant qu’elles n’auront pas fait la clarté sur les paiements en retard et futurs et sur les conditions de vente. En janvier de cette année, les compagnies étrangères ont demandé au Congrès américain d’agir immédiatement pour résoudre le problème de l’arrêt des livraisons de pétrole brut. L’APIKUR a écrit une lettre au Congrès dans laquelle elle déclare : « L’exportation de pétrole est le fondement de l’économie irakienne, et tous les Irakiens bénéficieront de la reprise de la production et des ventes mondiales de la région du région du Kurdistan ».