L’Arabie saoudite envisage l’achat de 200 drones américains MQ-9B SkyGuardian

Le 13 mai, à l’issue d’une visite officielle du président Donald Trump à Riyad, la Maison Blanche fit savoir que l’Arabie Saoudite s’était engagée à se procurer des équipements militaires américains pour un montant record de 142 milliards de dollars. Envisagée depuis quelques temps déjà, la commande de drones MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) MQ-9B SkyGuardian par l’Arabie saoudite se précise. Et visiblement, elle promet d’être très importante. En effet, le 21 mai, C. Mark Brinkley, un porte-parole de General Atomics Aeronautical Systems, a confirmé que la commande de drones MQ-9B faisait partie des 142 milliards de contrats annoncés.

Reste à savoir si elle sera conclue par le biais d’une vente militaire à l’étranger ou d’une vente commerciale directe. Dans le premier cas, un contrat potentiel devra d’abord faire l’objet d’un avis favorable de la Defense Security Cooperation Agency, chargée des exportations d’équipements militaires américains, avant d’obtenir un feu vert de la part du Congrès. L’issue d’une telle procédure est incertain.

Si le Qatar a ainsi pu signer la commande de huit MQ-9B SeaGuardian après avoir reçu toutes les autorisations nécessaires, il en est allé autrement pour les Émirats arabes unis qui, n’ont pas pu se procurer les dix-huit exemplaires qu’ils souhaitaient commander en 2020. A priori, la visite de M. Trump à Abou Dhabi n’a pas permis de relancer cette affaire.

Ayant la capacité de voler pendant plus de 30 heures à 40 000 pieds d’altitude, le MQ-9B est équipé d’un radar à ouverture synthétique [ou d’un radar de surveillance maritime], d’une boule optronique Wescam MX-20, d’une nacelle Sage 750 pour identifier et suivre les émissions radars et de la suite de renseignement électromagnétique L3 Rio Grande. Il peut en outre utiliser des missiles air-sol AGM-114R2 Hellfire II et des bombes Mk82.