L’Irak et TotalEnergies ont signé lundi un contrat longtemps retardé d’un montant de 27
milliards de dollars (24,64 milliards d’euros) pour augmenter la production énergétique du
pays autour de quatre projets pétrolier, gazier et d’énergies renouvelables.
Le contrat avait été signé en 2021 avec un investissement initial de 10 milliards de dollars
(9,13 milliards d’euros) pour 25 ans, mais avait été retardé après des désaccords entre
politiciens iraqiens sur les termes de l’accord.
Le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a signé le contrat avec le ministre irakien du
Pétrole, Hayan Abdel-Ghani lors d’une cérémonie à Bagdad, parlant de « jour historique ».
L’accord s’est conclu en avril quand l’Irak a accepté de prendre une part moindre que
demandée initialement à hauteur de 30%, TotalEnergies, prenant 45% des opérations et
QatarEnery les 25% restants.
TotalEnergies a annoncé le développement d’une centrale solaire pouvant produire 1GW
d’électricité pour le réseau régional de Bassora, deuxième ville du pays, invitant le groupe
saoudien ACWA Power à se joindre au projet.