Le premier vice-président et chef du groupe des services à la clientèle de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Jürgen Rigterink, entamera une visite de quatre jours en Turquie le 24 mars, avec des arrêts prévus dans les villes touchées par le tremblement de terre dans le sud-est du pays.
Quelques semaines après les tremblements de terre dévastateurs de février 2023, la BERD a annoncé un programme d’investissement de 1,5 milliard d’euros comprenant des lignes de crédit, des investissements dans les infrastructures et un soutien au secteur privé et aux petites et moyennes entreprises.
Les tremblements de terre ont tué plus de 55 000 personnes et causé des dégâts considérables. Les effets se font encore sentir aujourd’hui, le secteur privé de la région continuant à souffrir d’interruptions de l’approvisionnement et des stocks, d’une perte de main-d’œuvre et d’un manque d’accès au financement. Plus de la moitié de la réponse de 1,5 milliard d’euros de la BERD a déjà été mise à la disposition des entreprises et des personnes touchées.
Outre sa visite dans la région touchée par le tremblement de terre, M. Rigterink tiendra des réunions de haut niveau à Istanbul et à Ankara, notamment avec le ministre du Trésor et des Finances, Mehmet Simsek, et le gouverneur récemment nommé de la Banque centrale de la République de Türkiye, Fatih Karahan.
Avant sa visite, M. Rigterink a souligné les difficultés auxquelles la Turquie est confrontée depuis la catastrophe. « L’année a été difficile pour le pays, en particulier après les tremblements de terre dévastateurs qui ont ébranlé l’économie de la région.
Mais la BERD a montré son soutien solide à la Turquie au cours de l’année écoulée, atteignant le chiffre record de 2,5 milliards d’euros d’investissements. « Je suis fier que notre réponse rapide et solide ait déjà permis de mettre plus de 800 millions d’euros à la disposition des entreprises et des particuliers de la région, ce qui représente environ 30 % des investissements de l’année dernière », a-t-il déclaré.
Il a poursuivi en évoquant sa visite : « J’aime toujours venir en Turquie et je suis impatient de rencontrer les parties prenantes concernées pour discuter de ce qui a été réalisé jusqu’à présent et de ce que la BERD peut faire de plus pour aider au redressement de la région. Je suis également impatient de rencontrer des représentants du gouvernement pour discuter du climat d’investissement en Turquie et de notre coopération à long terme.
La BERD est l’un des principaux investisseurs de la Turquie, avec près de 19,5 milliards d’euros investis dans 440 projets et par le biais de limites de financement du commerce depuis 2009, dont 93 % ont été acheminés vers le secteur privé.
